Le monde de Corepunk repose sur des thèmes de dark-fantasy : les joueurs y croiseront quatre grandes factions qui se dévoileront progressivement, au gré des quêtes ayant vocation à piquer la curiosité des joueurs et à les immerger dans un monde.
Dans la foulée de l’annonce récente de son premier MMORPG, Corepunk, le studio Artificial Core s’attache à préciser le contenu du jeu et sa philosophie de développement. Dans une note publiée sur le site officiel, le développeur revient ainsi par exemple la trame narrative de l’univers de jeu et ses conséquences sur le système de quêtes du MMORPG.
Les joueurs ont ainsi vocation à évoluer dans un lieu baptisé Kwalat, la petite contrée d’un monde bien plus vaste, ayant été « l’épicentre d’un cataclysme qui a changé toute la création ». Un phénomène qui explique la présence dans l’univers de jeu « de zones frappées d’anomalies, de ruines oubliées ou d’appareil reposant sur des technologies inimaginables ». Selon les légendes, avant la destruction de Kwalat, le lieu était le domaine d’un ancien peuple de conquérants redoutables, semblables à des dieux. Ils ont néanmoins disparu et Kwalat a été abandonné. Il conviendra d’explorer ce territoire pour réunir des bribes d’informations et mieux comprendre le passé, comment les anciens ont disparu et pourquoi, aujourd’hui, après des siècles, les peuples de nombre d’autres mondes recommencent à coloniser cette terre abandonnée.
Aujourd’hui, quatre grandes factions dominent le monde de Kwalat, et elles ont des valeurs aussi diverses que leur implantation géographique dans ce monde.
- Le royaume Elanien (dont la devise est « Que la lumière bénisse le roi ») est originaire du coeur d’une profonde forêt et considère que l’entraide et l’harmonie avec la nature sont les meilleures garantes de sa survie ; c’est dans la nature que les Elaniens parviennent à puiser la puissance incroyable de leur armement photic (lié à la lumière) ;
- Le clan des Faidens (« se battre pour vivre ») arpente de vastes déserts sur d’imposants appareils mécaniques et entretient une guerre séculaire avec « les bigots assoiffés de sang », sans jamais renoncer à ses valeurs et ses principes d’honneur ;
- Les Yorners croient aux vertus du travail et s’attachent à remodeler Kwalat grâce à la puissance de la vapeur et de l’argent : ils transforment progressivement un glacier sans vie en un miracle d’ingénierie d’une incroyable envergure ;
- Enfin, les Quaddaris (« Obéir ou mourir ») ont réussi à construire une communauté d’opportunités illimitées sur de vastes marais insalubres. Mais s’ils vantent la liberté d’action et d’entreprendre, la corruption, le crime et les intrigues sont monnaie courante. La plupart de la population vit dans la pauvreté et le peu que les habitants parviennent à économiser est vite dépenser dans des implants à la mode... Le lieu est connu pour ses néons chatoyants illuminant des bidonvilles.
Au gré de la progression dans l’univers de jeu, les joueurs seront amenés à en apprendre davantage sur les factions de Kwalat et à mieux comprendre leurs motivations – notamment grâce aux quêtes qui seront disponibles dans le jeu.
Et le développeur livre sa philosophie en la matière : les quêtes doivent être « intrigantes » et susciter la curiosité. Elles doivent encourager le joueur à faire des choix et à en assumer les conséquences, elles doivent surprendre les joueurs et prendre un tour inattendu, elles doivent être diverses et variées, amusantes (le développeur dit apprécier aussi l’humour noir), et s’appuyer notamment sur l’histoire de chaque personnage. Et de préciser que si l’un de ces personnages, passés maîtres dans l’art de survivre dans un monde hostile, est enclin à nous confier une quête sans grand intérêt (« comme aller tuer quelques rats »), « c’est sans doute que ça cache quelque-chose d’un peu plus significatif ».
Et pour enfoncer le clou, le développeur dit ne pas spécialement apprécier les quêtes présentes uniquement pour distribuer de « l’or ou de l’expérience », n’avoir aucun attrait pour « les élus » ou la moralisation (« dans ce monde, il n’y a pas de morale unificatrice »).
On sera sans doute curieux de découvrir plus concrètement ces quêtes, et le sens qu’elles renferment, le moment venu – pour mémoire, Corepunk est attendu fin 2020 en bêta ouverte.
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