New World détermine sa classification : « T for Teen »

L'ESRB, l'organisme de classification des jeux aux États-Unis, vient de publier son évaluation de New World : le MMORPG est déconseillé au moins de 13 ans, du fait de sa violence et effets sanglants, de sa dimension online et de la présence de micro-transactions.

Aujourd'hui, la quasi-totalité des jeux fait l'objet d'une classification par le système PEGI en Europe ou l'ESRB aux Etats-Unis, visant à informer les joueurs (ou leurs parents) des contenus potentiellement choquant auxquels on pourra être confronté dans un univers de jeu.

Brightwood

Si New World est encore en alpha et que, par définition, il a encore vocation à évoluer au gré des tests et du développement, le MMORPG fait d'ores et déjà l'objet d'une première classification par l'ESRB : New World est classé « T » (pour Teen, adolescent), c'est-à-dire déconseillé aux joueurs de moins de 13 ans outre-Atlantique.
L'organisme de classification y ajoute divers points de vigilance quant aux contenus ou à la forme du MMO. D'abord, l'ESRB attire l'attention sur un contenu intégrant la présence de sang et de violence : les joueurs auront notamment vocation « à fabriquer des armes (des lances, des arcs, des épées) pour tuer des personnages humains ou des créatures fantastiques comme des fantômes, des squelettes ou des zombies ». L'organisme évoque des « effets sanglants, quand le personnage attaque ses ennemis, des cris de douleurs et des sons d'impacts dans le cadre de combats frénétiques ». On imagine que les joueurs en ont vu d'autres.
D'autre part, l'ERSB évoque aussi la dimension online du jeu impliquant des interactions avec les autres joueurs et les éventuelles dérives qui peuvent en découler, mais aussi la présence d'achats dans le jeu (le descripteur faisant traditionnellement référence aux micro-transactions). À ce stade, officiellement, le modèle économique de New World n'est pas encore définitivement arrêté, mais Amazon Game Studios évoquait un modèle buy-to-play (pour accéder aux serveurs et financer des extensions régulières), complété par une boutique d'objets strictement cosmétiques. Le descripteur fait manifestement écho à cette boutique, sans pour autant en détailler le contenu – dont on subodore qu'il se précisera progressivement au gré des tests et du développement.

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